Bienvenue dans les Hauts de Seine

Un lieu de vie

Le quartier compte environ 25.000 habitants, loin de n'être qu'un simple quartier occupé par des bureaux, La Défense est un lieu où se croisent chaque jour des centaines de milliers d'hommes et de femmes. La Défense est également un quartier qui attire jusqu'à 8 millions de touristes chaque année, qu'il s'agisse de tourisme d'affaires ou d'agrément, les visiteurs peuvent profiter de nombreuses activités dans ce lieu piétonnier.

Un laboratoire d'architecture

À partir de 1958, la construction du CNIT donne le ton avec la plus grande voute autoportante en béton au monde ! Depuis, de nombreuses tours se sont succédés et offrent un incroyable panorama moderne d'architecture. Comme la Grande Arche, l'Aréna, chaque construction repousse plus loin les limites de ce quartier qui est en perpétuel mouvement. De nouveaux projets architecturaux sont à l'étude pour préparer l'avenir avec audace.

Un regard sur les toits de Paris

Au total, c'est 4 ascenseurs panoramiques qui vous conduiront à 110 m de haut, pour accéder au rooftop du 35e étage de la Grande Arche. Un choc visuel dès les premières secondes qui se prolonge sur le pont, promenade qui s'ouvre sur la plus grande avenue du monde. L'axe historique et ses monuments s'alignent devant notre regard émerveillé sur les plus grands monuments parisiens, et en tournant la tête, ce sont les villes environnantes qui se déploient sous nos yeux. 

Un musée à ciel ouvert

La Défense forme également le plus grand musée français d'art contemporain à ciel ouvert, une collection de plus de 70 œuvres  éclectiques, que l'on découvre tout au long de notre promenade sur l'esplanade du Général De Gaulle, ou au détour d'une rue, d'une place, dans les centres commerciaux, dans la gare R.E.R, etc. Depuis 2007, La Défense, expose et conserve des œuvres d'artistes de renommée mondiale (Miró, Calder, César...) mais expose aussi les œuvres de nouveaux talents. 

Vive les Groues ou la sauvegarde d'une friche

Une initiative qui vise à protéger, une friche de 70.000 hectares à Nanterre, de l'appétit féroce des investisseurs, en  mêlant la population locale dans l'idée et le projet d'aménagement de la ZAC des Groues. Les initiateurs du "Vive les Groues" ont la conviction que ce qui s'y passe aujourd'hui pourrait contribuer à inventer le quartier de demain. Partager les histoires locales, organiser réunions et ateliers, deviennent des possibilités pour faire émerger une identité spécifique au quartier des Groues.

Premier quartier d'affaire post-carbone

Quand la nature s'installe dans la perspective environnementale d'avenir, avec la transformation de l'esplanade de La Défense en un parc urbain de 50.000 m², c'est faire du quartier de La Défense le 1er quartier d'affaires post-carbone du monde. Amplifier la place du végétal en transformant le sol, tout en valorisant son patrimoine, c'est  le projet du parc, qui va transformer l'esplanade en un espace public exceptionnel, voué à devenir un lieu de détente et de rencontres tout en favorisant la biodiversité. 

Musée départemental de Sceaux

Le domaine de Sceaux est un parc classique de 180 ha,  datant du 17e siècle, un bel exemple de ce que l'on appelle aujourd'hui "un jardin à la française". Aujourd'hui, c'est un grand espace de détente urbain, avec des plaines de jeux, de sports et de nombreuses festivités. Il est situé à 5 km au sud-ouest de Paris, sur les communes de Sceaux et d'Antony, sur un flanc de la vallée de la Bièvre, qu'André Le Nôtre a su savamment exploité. 

Bâti au cœur du domaine, le château second empire abrite le musée départemental qui se consacre à l'art du goût à la française.  Les collections sont issues d'un fonds venant, en partie, du Musée Carnavalet,  qui ont été enrichies par d'autres acquisitions et donations. Le parcours de visite consacre à chaque propriétaire successif, l'une des grandes salle du château.

Châteaux de Malmaison et Bois-Préau

En 1799, quand Bonaparte et Joséphine deviennent propriétaires du château de Malmaison, ils décident d'y faire d'importants travaux, ils font appel aux architectes Percier et Fontaine qui transforment la vieille demeure en un exemple unique de style consulaire, élégant et raffiné. Le style linéaire et gracieux qui caractérise le décor intérieur du château de Malmaison est directement issu de l'art du 18e siècle mais il porte l'empreinte novatrice et inspirée des deux architectes, leur style est fait d'une synthèse de l'Antiquité et de la Renaissance. Le Bois-Préau et une autre demeure acquise par la suite le domaine comprend un vaste jardin à l'anglaise tout en courbes, pentes douces, avec rivières et bassins, véritable écrin de verdure de 17 hectares. Le Musée propose des visites libres des appartements de Napoléon et Joséphine, quand aux jardins, superbement aménagés par Joséphine, font partie intégrante de la visite.

Le château d'Asnières-sur-Seine

Le marquis de Voyer acquiert, en 1750, une grande maison de campagne avec ses dépendances et ses jardins, il y fit édifier son château de 1750 à 1752, sur les fondations de la maison par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi. Le château d'Asnières est une œuvre significative et typique du 18e siècle, la chambre du marquis en conserve ses caractéristiques et les deux escaliers principaux sont dotés de très belles rampes en ferronnerie d'époque. Le marquis de Voyer, directeur général des Haras de France, en 1752, il a le devoir d'abriter les meilleurs éléments de la race chevaline et pour cela, la propriété comprend divers jardins, de grandes écuries situées au bout du domaine, d'une capacité de 120 chevaux, un manège à ciel ouvert et un splendide manège avec voûtes en pierre de taille, qui abrita jusqu'à 250 chevaux.

La tour aux figures

Une sculpture monumentale de 24 m qui se visite de l'intérieur. Elle a été réalisée d'après la maquette conçue en 1967 par Jean Dubuffet. Son ossature en béton armé est recouverte d'une coque constituée de 90 panneaux moulés en résine époxy.

La maison de Chateaubriand

L'auteur s'y installe en novembre 1807, avec son épouse Céleste, dans une maison de jardinier, à laquelle il donne une empreinte toute personnelle. Il aménage lui-même la maison et le parc, d'un voyageur vivant au milieu des souvenirs des pays parcourus.

Musée et jardin d'Albert Kahn

Le banquier Albert Kahn rêve d'un monde pacifié, percevant que son époque sera le témoin de grandes mutations, il constitue entre 1909 et 1931 une mémoire iconographique des sociétés du monde, à travers des images d'une soixantaine de pays.

Musée Paul Landowski

C'est à Paul Landowski que l'on doit le célèbre Christ du Corcovado, qui protège la baie de Rio de Janeiro. Attaché à un style classique, il présente une diversité d'œuvres monumentales illustrée par pas moins de 60 sculptures, peintures et dessins.

Musée et manufacture de Sèvre

C'est la cité de la céramique par la diversité des événements sur ce thème qui y sont organisés. Depuis le 18e siècle, la manufacture de Sèvres produit sans discontinuer la célèbre porcelaine d'une qualité unique au monde, un écrin de savoir-faire à découvrir.

Musée Rodin à Meudon

Rodin et sa femme ont acheté la villa des Brillants, en 1895, pendant ses 20 dernières années, il a fait de cet écrin de verdure son jardin secret. Le musée nous plonge au cœur de son esprit créatif, tandis-que sa tombe, avec le Penseur, est une invitation à la méditation.

Musée Roybet Fould

Le musée présente des œuvres du 19e siècle dont celles des peintres Consuelo Fould, Ferdinand Roybet et des sculptures de J.B. Carpeaux. Abrité dans le pavillon Suède-Norvège, construit pour l'Exposition universelle de 1878, il a été remonté dans le parc Bécon.

Musée Paul Belmondo

Le château Buchillot, du 18e, abrite depuis 2010 le musée Paul Belmondo, il présente une collection exceptionnelle d'œuvres issues de la donation de ses enfants à la ville de Boulogne-Billancourt. L'artiste était l'un des derniers sculpteurs classiques du 20e siècle.

Le pavillon des Indes Anglaises

Construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, il avait été commandé par le Prince de Galles, pour exposer les présents reçus lors de son voyage en Inde. Il est acheté par les propriétaires du château de Bécon et transformé en villa-atelier.

La Fondation Louis Vuitton

Inauguré en 2014, ce bâtiment aux formes arrondies bâtiment vaut à lui seul le détour. Il offre à la fois une vision complexe et une sensation de fluidité, en jouant avec la lumière. Il présente une collection permanente de chefs d'œuvre de plusieurs artistes.

Le Pavillon de l'île Seguin

Un voyage à travers l'histoire,  avec la grande fresque chronologique, remontez le temps, depuis le moyen-âge jusqu'à 2018. Vous pourrez flâner au 11e siècle et faites un détour par les usines Renault, une période majeure de l'histoire de l'île Seguin.

l'Atelier Gaston Garino

L'atelier porte le nom de son initiateur et a ouvert ses portes à Puteaux, en février 2013, comme jadis se sont ouvertes celles de l'usine De Dion‑Bouton. Souvenir d'un passé industriel du plus grand constructeur de voitures au monde de son époque.

De la maison Fournaise à la Grenouillère

L'Île de Chatou accueille, dès 1857, un restaurant et l'atelier de bateau du couple Fournaise, tandis que celle de la Chaussée à Croissy-sur-Seine accueille le lieu dit la Grenouillère. Les 2 établissements deviennent des lieux très fréquentés qui ont su développer, ce qu'on appelle, de nos jours, "l'ambiance folle des guinguettes". Les peintres impressionnistes tels que Monet, Sisley, Berthe Morisot ou encore Renoir et Pissarro, sont attirés par les scènes qui s'y déroulent et ne tardent pas à les immortaliser sur leurs toiles. Dès 1864, Pierre-Auguste Renoir et Claude Monet installent régulièrement leurs chevalets et immortalisent avec : "La Grenouillère" et "Bain à la Grenouillère", en 1869, ou encore  "le déjeuner des canotiers", en 1881, une des dernières grandes œuvres de Renoir. Mais ces endroits attirent aussi d'illustre écrivains comme Guillaume Apollinaire ou Guy de Maupassant qui viennent y chercher l'inspiration à lumière des eaux frémissantes de la Seine.

L'île de Grande Jatte et le néo-impressionnisme

Les îles de la seine sont de plus en plus fréquentées et en particulier par le monde des écrivains et artistes qui immortalisent les ambiances frivoles de l'époque. Sur l'île de la Grande Jatte, notamment, beaucoup de peintres y sont passés, Claude Monet, Vincent van Gogh et Alfred Sisley et Georges Seurat qui laisse les marques intéressantes sur une nouvelle tendance impressionniste. Sur sa toile, "Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte", il y développe une technique particulière par points. En 1886, lors de la 8e et dernière exposition impressionniste, elle est jugée de façon sévère, malgré une composition bien ordonnée, les critiques crient au scandale. Seurat y reprend pourtant les fondamentaux de l'Impressionnisme, mais le coup de pinceau est très différent. Les touches fragmentées, observées chez les autres, sont devenus des points, l'éclatement du mouvement impressionniste est en marche. En 1890, on assiste à la naissance du divisionnisme, dont Seurat et Signac sont les dignes représentants.

Le mont Valérien haut lieu de mémoire

Le mont Valérien possède des origines spirituelles anciennes, probablement liées aux sources d'eau qui y coulaient. Le fort du Mont Valérien est devenu aujourd'hui un important lieu de mémoires des 2 grandes guerres du 20e siècle, mais il était, avant cela, un point stratégique de défense militaire le siècle d'avant. Malheureusement, il a été le théâtre d'un épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, où le régime nazi a fait fusiller environ un millier de victimes. De nos jours, des visites guidées, chargées en émotions, vous font découvrir le contexte de cette difficile période de l'histoire et de suivre le parcours des condamnés à mort. 

le cimetière des chiens d'Asnière

Inclassable et méconnu, le cimetière animalier d'Asnières accueille les dépouilles d'animaux chéris, héros, vedettes ou simples anonymes. Avec de très belles sépultures, parfois ornées de sculptures, un lieu de promenade insolite. Située sur l'île des Ravageurs dans la commune d'Asnières-sur-Seine, profitant de la toute nouvelle loi autorisant l'enfouissement des animaux, Georges Harmois et Marguerite Durand créent le 2 mai 1899 la Société Française Anonyme du Cimetière pour Chiens et autres Animaux Domestiques et, le 15 juin 1899, la société achète au baron de Bosmolet la moitié de l'île des Ravageurs, en amont du pont de Clichy. 

Mémorial de l'Escadrille La Fayette

Situé à Marnes-la-Coquette, le Mémorial de l'Escadrille La Fayette a été construit de 1926 à 1928 dans le Domaine de Villeneuve, construit à l'issue du premier conflit mondial afin de commémorer la mémoire et le sacrifice des aviateurs américains de l'escadrille La Fayette, qui dès 1914 combattirent dans nos rangs. Inauguré le jour de la fête nationale américaine, le 4 juillet 1928, en présence du maréchal Foch et Paul Doumer, aujourd'hui, chaque année, le mémorial accueil les cérémonies du souvenir du "Memorial Day" ainsi que du 11 novembre réunissant militaires et civils des deux pays. Le terre-plein central est couronné d'un superbe arc de triomphe et flanqué de portiques donnant accès à la crypte souterraine.

Cimetière Militaire Américain

Situé sur le versant est du Mont Valérien, le cimetière américain de Suresnes est le seul lieu de mémoire en Europe à associer les deux guerres mondiales. C'est un endroit solennel créé en 1917, sur un terrain d'un peu plus de 3 ha, il a été inauguré en 1919. Il accueille, au total, quelque 1.541 soldats américains tombés au cours de la Première Guerre mondiale et 24 soldats inconnus, de la Seconde Guerre. Une imposante chapelle a été construite ainsi que 2 salles richement ornées sont entièrement dédiées au souvenir de ces 2 conflits. Concédé par la France aux États-Unis d'Amérique, le cimetière militaire s'inscrit dans un cadre paisible et chargé d'histoire, classé comme un haut lieu de mémoire par le Ministère de la Défense.

L'intimité créatrice de "Le Corbusier"

De son vrai nom, Charles-Édouard Jeannneret, il est appelé plus communément "Le Corbusier". Il occupait les 2 derniers étages de l'Immeuble Molitor, classé aux monuments historiques, au N°24 de la rue Nungesser-et-Coli juste à la limite de Paris et de Boulogne-Billancourt. C'est un architecte novateur, le premier à avoir construit un immeuble d'habitation avec une façade complètement vitrée. Baigné de lumière, son appartement abrite également son atelier de peinture, que vous pouvez visiter en vous adressant à l'office de tourisme de Boulogne-Billencourt.

La Seine Musicale de l'île Seguin

La Seine musicale est implantée en pointe aval de l'Île Seguin, sur un terrain de 2,35 ha qui abritait auparavant les usines Renault. Le bâtiment a été inauguré le 21 et 22 avril 2017, après une semaine de journées portes ouvertes et de concerts. C'est un auditorium de 1.150 places et la salle de la grande scène peut contenir jusqu'à 6.000 places, avec un jardin toiture de 7.200 m². Conçue comme un bateau sur le fleuve, la figure de proue de l'île Seguin, le bâtiment a été conçu par Shigeru Ban et Jean de Gastines, avec des courbes qui épousent le contour de la pointe aval de l'île Seguin.

Fontaine monumentale Agam

Sur l'esplanade de la Défense, la fontaine a été conçue comme une œuvre d'art spectaculaire, avec 86 tons d'émaux de Venise différents, est l'œuvre du plasticien israélien Yaacov Agam, un ancien élève de l'école de Bauhaus en Allemagne. C'est un superbe exemple d'art cinétique, son système propulse les 66 jets d'eau à 15 m, grâce à un système de propulsion unique avec variateur de fréquence permet de donner des effets de boules d'eau en suspension dans le ciel. Un système numérique rythme la commande permet de rythmer les jets, au son de 4 haut-parleurs disposés sur l'esplanade, orchestrant des ballets musicaux, aux heures de sorties de bureau.

La villa Hennebique

Uniquement visible de l'extérieur, cette villa est le témoin précurseur des constructions en béton armée de notre époque. Construit entre 1901 et 1903, elle avait été conçue pour abriter 3 à 4 ménages au sein d'une même famille. Plus qu'une simple habitation, elle a été pensée pour promouvoir la technique du béton armé dont l'ingénieur Hennebique, en avait déposé le brevet. La construction présente le catalogue du savoir faire de l'entreprise, en présentant des volumes agencés de façon complexe et originale, intégrant un jardin à tous les niveaux et une tour avec un réservoir d'eau, pour l'arrosage du jardin suspendu installé sur la toiture de la maison.