Bienvenue dans le département de l'Orne

Le département de l'Orne constitue la partie sud de la région Normandie, le seul des 5 départements normands à ne pas avoir un accès à la mer. Un bout de région normande où la nature est reine, une destination idéale pour programmer un weekend ou un petit séjour détente et décrocher complètement du quotidien et autres tracasseries de notre monde moderne. Venez y prendre un bon bol d'air, au contact d'une nature grandiose, loin de toutes agitations et respirez profondément, vous êtes dans le département de l'Orne. 

Quel logement choisirez-vous dans l'Orne ?

Quelles sont les grandes régions du département de l'Orne ?

Avec un patrimoine riche, l'Orne est située dans l'ancienne région de Basse-Normandie, elle abrite des trésors à l'image de ses nombreuses chapelles, églises, mais aussi de ses manoirs et le département veille au maintien de ce patrimoine. La région est romantique à souhait avec ses paysages verdoyants au charme bucolique qui vous invite à vous ressourcer, une région idéale pour la pratique de loisirs de plein air. Le patrimoine culturel, le tourisme vert alternatif, le thermalisme et la gastronomie locale, sont les principaux points du potentiel touristique dans l'Orne, qui sont répartis sur 4 secteurs géographiques historiques, le pays d'Ouche, le pays d'Houlme, la région de Perche et la campagne d'Alençon.

Le pays d'Ouche

C'est une région naturelle, située dans la région administrative de Normandie qui comprend le nord-est du département de l'Orne, qui se poursuit sur une partie du département voisin de l'Eure. Le pays d'Ouche est principalement centrée sur la vallée de la Risle en amont de Beaumont-le-Roger. La contrée a été habitée depuis l'époque du néolithique, comme en témoignent les menhirs et dolmens qui ont été retrouvés dans la région. Le pays d'Ouche est composé d'un vaste plateau avec une altitude moyenne entre 200 et 300 m, traversé par la Risle, l'Iton, la Charentonne et l'Avre. C'est traditionnellement une région agricole aux paysages de bocage et de champs, entrecoupé par des massifs forestiers, ce qui en fait un paradis pour les randonneurs et des pêcheurs. Le pays d'Ouche conserve les vestiges de son passé, ainsi de nombreux châteaux médiévaux parsèment sa campagne, l'habitat traditionnel est à colombages, comme dans le reste du pays Normand, mais les plus anciennes habitations utilisaient les pans de bois mariés aux silex ou aux briques.

Le pays d'Houlme

Au cœur de la Normandie, c'est une région assez méconnue, un pays sauvegardé où règnent en maître le granit des dolmens et sites mégalithes. Les limites du territoire ont toujours été assez floues, mais il est désormais défini à une partie du Bocage ornais, allant de La Ferrière-aux-Étangs jusqu'au nord de Putanges-Pont-Écrepin. Protégé par le Parc Naturel Régional Normandie-Maine, le pays est en partie couvert par la forêt des Andaines et des bocages verdoyants. La région est quadrillée par des chemins creux, des pommiers, des poiriers surtout dans la région du Donfrontais réputée pour être le pays du poiré. Le décor bucolique de cette partie du bocage normand, est agrémenté de grands manoirs et de  grandes maisons à colombages, posées, ici et là, dans le paysage, sur le bord des étangs et de rivières poissonneuses. Pays de légendes également, dans le secteur de La Fosse-Arthour, vous pourrez découvrir des grottes jumelles qui se font face, le lieu présumé qui aurait mis en scène le roi Arthur, sa femme Guenièvre et le chevalier Lancelot.

La région du Perche

La région du parc naturel du Perche, est une entité ancienne qui est née au 10e siècle de terres bocagères qui n'avaient pas été incluses dans le duché de Normandie à sa formation. Lors de la révolution, la province du Perche a été scindée entre les départements de l'Eure-et-Loir, et de l'Orne et une petite partie dans celui de l'Eure. La région, grâce à la création du parc naturel régional du Perche, en 1998, a pu réaffirmer son identité, qui est restée bien vivante au cours des siècles et même si ce parc ne représente qu'une petite partie de la région du Perche. Le développement du tourisme vert lui permet d'accroître énormément sa visibilité et sa notoriété dans ce domaine et de promouvoir l'origine du cheval percheron qui est, sans nul doute, l'emblème le plus fort et le plus connu de la région. Entre champs, collines verdoyantes et bocages humides, le Perche se forge une image incontestable de paysages campagnards et bucoliques, aux vallées verdoyantes irriguées de rivières poissonneuses, avec de grandes forêts regorgeant de champignons.

La campagne d'Alençon

C'est à partir du point culminant de la région ouest de la France, du haut des 417 m du signal d'Écouves, que la campagne d'Alençon se découvre. Une grande et large plaine qui se déploie au nord de la capitale régionale de l'Orne, où paissent chevaux et bovins dans des bocages verdoyants. La forêt d'Écouves, peuplée de chênes, hêtres et pins sylvestres, regorge de champignons et sert de refuge pour une faune abondante de cerfs, biches, sangliers, lièvres et renards. Alençon, capitale de la dentelle, possède un remarquable patrimoine de nobles demeures, de belles églises et des musées à voir absolument. La trame bocagère encore relativement dense tend à s'ouvrir graduellement sur de grandes cultures à l'approche de la Sarthe au nord, tandis que les espaces boisés participent à la reconnaissance et à la valorisation du riche patrimoine bâti et des bourgs, la gestion régulière de la forêt pour la production de bois de coupe et son aménagement pour les activités de loisirs, en fait un paysage vivant et dynamique au service des amoureux de la nature.

Que visiter lors d'un séjour dans le département de l'Orne ?

Pas de plages, mais une multitude de curiosités, l'Orne vous offre de nombreuses possibilités de découvertes qui sont la richesse, non seulement du patrimoine normand, mais aussi de vos vacances réussies dans le département. Terre d'histoire, depuis l'époque Romaine, l'Orne est comme un livre d'histoire à ciel ouvert, elle dispose également d'une nature riche et abondante, avec de nombreux parcs et jardins qui concourent à colorer les paysages de la région.

Les châteaux et Haras de l'Orne

Indissociables de son histoire, les châteaux, les manoirs ou les Haras, ils sont tous différents avec leurs allures médiévales ou classiques, en brique et pierre ou pans de bois et colombage. À vous de venir découvrir plus d'une trentaine de ses châteaux et demeures, tous localisés dans des environnements agréables et variés.

Les Musées et maisons à thèmes de l'Orne

Du musée des Beaux-arts et de la dentelle, au musée du camembert ou celui de la Dame aux Camélias, une multitude de trésors historiques, intimes ou insolites sont à découvrir dans le département. Ici aussi plus d'une trentaine de destinations s'offrent à vous et ils feront la richesse de votre découverte de la région.

Les parcs et jardins dans l'Orne

Pas moins d'une trentaine de jardins et parcs sont disponibles pour la découverte dans la région, qu'ils soient publics ou privés, ils sauront vous émerveiller par le  foisonnement de couleurs et d'arômes. Lors de votre visite des parcs et jardins de l'Orne vous aurez l'occasion de découvrir, pour chacun d'entre eux, des univers végétaux particuliers et bien ordonnés. 

Le patrimoine religieux de l'Orne

Le patrimoine religieux de l'Orne séduira les amateurs inconditionnels d'architecture gothique et romane. Depuis les hautes flèches de la Cathédrale de Sées aux peintures de l'église de Ménil-Gondouin, en passant par la Chapelle de Montligeon ou encore par l'abbaye trappiste de Soligny la Trappe, les découvertes s'enchaineront pour votre plus grand plaisir.

La bataille de Normandie dans l'Orne

Même si le département n'a pas l'image des plages du débarquement, on retrouve de nombreuses traces de ce pan, tristement célèbre, de l'histoire. Profitez de votre passage dans la région pour visiter les lieux les plus emblématiques, les rétrospectives historiques des musées et expositions qui nous remettent en mémoire ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté.

Les sites et vestiges dans l'Orne

Vous pourrez partir à la découverte de petits trésors de l'histoire éparpillés à travers la région et admirer la qualité des points de vue que certains offrent à vos yeux. Depuis des sites naturels, en passant par des nécropoles du souvenir, tout au long de votre trajet, vous irez de découverte en découverte, vieux moulins, vestiges de châteaux, sites mégalithes, ils feront tous la richesse de vos souvenirs. 

Fabriques et savoir-faire dans l'Orne

Savourez des goûts uniques et découvrez le savoir-faire local du département à travers des visites techniques sur des lieux de production ou d'élevages. Les producteurs de l'Orne ont du talent à revendre, terre de nombreuses AOC, partez à la rencontre de ces passionnés qui vous feront partager leur amour pour le travail bien fait et apprenez les secrets du camembert, produits cidricoles, biscuits, etc.

Les villes et villages de l'Orne

Il fait bon flâner dans les cités anciennes et villages de la région, là où le temps semble s'être arrêté, partez à la découverte de toutes ces contrées et imprégnez-vous de leur histoire. Découvrez en détail l'architecture normande, dénébulez dans les étroites ruelles médiévales et apprenez tout sur ces lieux chargés d'histoire et repartez chez vous avec la satisfaction d'en avoir encore plus appris.

16 villes et villages à voir absolument dans l'Orne ?

De son riche héritage médiéval, le département de l'Orne en Normandie a su conserver de nombreuses habitations d'époque à colombages, châteaux et autres monuments. Retrouvez-les en découvrant l'histoire des communes du département et immortalisez ses lieux d'exceptions que vous partagerez, sans aucun doute, auprès de vos amis et famille.

Alençon, capitale régionale de l'Orne

Située en plein cœur du parc naturel régional Normandie-Maine, la ville d'Alençon possède un charme discret avec une élégance particulière, avec ses quartiers pittoresques, elle décline un art de vivre empreint de douceur, dans un cadre exceptionnel. La reine de la dentelle s'est rendue célèbre par sa technique à l'aiguille du "Point d'Alençon" que son musée rend hommage avec brio. Région natale de Sainte Thérèse de Lisieux, les amateurs inconditionnels du tourisme spirituel pourront découvrir la maison familiale et autres lieux qu'elle a côtoyés. Dans le quartier médiéval de St Léonard, au travers de ses ruelles, maisons à pans de bois, hôtels particuliers avec balcons en fer forgé feront le bonheur des visiteurs de passage. Lors de votre passage, parmi la trentaine de lieux classés, vous devez absolument visiter le musée de la Dentelle d'Alençon et la basilique Notre Dame d'Alençon. Il faut aussi passer voir l'église des jésuites fondée en 1620, les décors fabuleux du café de la renaissance, l'édifice circulaire à coupole de la halle au blé, le château des ducs d'Alençon et la demeure médiévale d'Ozé datant de 1450. La ville dispose aussi d'un centre animalier, d'une base de loisirs et d'un circuit de karting, de quoi offrir aux enfants d'agréables moments de distraction.

Domfront, la cité des rois

Normand depuis sa conquête en 1049 par Guillaume le Conquérant, le village se situe aux confins de la Normandie, du Bocage et de la région du Passais, passage obligé vers la Bretagne voisine. C'est une petite ville au cœur de l'histoire anglo-normande et des grands noms de notre histoire comme Richard Cœur de Lion ou Jean Sans Terre. Ils ont séjourné dans cette place forte qui marquait aussi la frontière du duché de Normandie. Le tout premier château de Domfront était en bois, il avait été construit vers 1010/1020 par Guillaume 1er, seigneur de Bellême, qui a fait également construire l'abbaye de Lonlay , dans le village tout proche. La tour de défense de Domfront, aujourd'hui lieux d'habitation, maisons à pans de bois pleines de charme avec échauguettes au cœur de cours et petites places, ont valu à la cité médiévale, le classement très convoité de Petite Cité de Caractère. L'église Notre Dame sur l'Eau est aussi un témoin majeur du moyen-âge, elle a été construite aux 11e et 12e siècles, un véritable joyau de l'art roman normand. De même, la région de Domfront est riche en manoirs à l'architecture sobre faite en granit. Tous les 2 ans, les Médiévales de Domfront sont le grand rendez-vous des amoureux des épopées historiques, la ville fait revivre des moments important de son histoire et fait plonger les visiteurs dans l'atmosphère moyenâgeux. 

Argentan, la ville aux multiple visages

Malgré sa petite taille, elle a la particularité d'avoir un riche patrimoine historique et culturel, une ville qui vaut un détour sous le signe de la découverte. Dans le cœur du pays d'élevage chevalin, c'est le point de départ idéal pour aller à la rencontre du monde du cheval dans les divers Haras des alentours et particulièrement à celui du Haras National du Pin. Le point de dentelle d'Argentan fait aussi la fierté de la ville, il est moins réputé que celui d'Alençon, mais tout aussi technique. Vous pouvez en découvrir les secrets, soit à la Maison des dentelles, ou à l'abbaye des bénédictines qui perpétuent la technique dentelière. À Argentan, l'Histoire et la culture ont traversé les âges, depuis la période gallo-romaine, en passant par le moyen-âge, pour atteindre l'époque moderne, tout en marquant, sur le passage du temps, une empreinte indélébile. De splendides monuments historiques sont arrivés jusqu'à nous, comme le château des Ducs dans sa forme actuelle du 14e siècle, la tour Marguerite qui offre une vue à 360° et le donjon, du 12e siècle, les derniers vestiges des fortifications de la ville, l'église Saint-Germain d'Argentan, style gothique construite entre le 15e et 18e siècle, tout cet ensemble de lieux à découvrir sont le fier reflet de l'histoire de la ville. 

Écouché, la route du pèlerinage

La commune d'Échoué est située à proximité d'Argentan, juste à la porte d'entrée de la Suisse Normande, c'est une anciennement ville fortifiée, elle hébergeait, au moyen-âge, les pèlerins en marche vers le Mont-Saint-Michel. Même si la cité a beaucoup souffert des combats de la libération en août 44, le cœur de ville, autour de sa remarquable église gothique, a été miraculeusement sauvegardé. Grâce à une bonne signalétique, en sillonnant le dédale de ruelles qui permet de déambuler dans la partie ancienne de la cité, en levant les yeux, le visiteur pourra découvrir les nombreuses tours qui habillent ses petits hôtels particuliers. Il est intéressant, également lors de la visite, de s'arrêter aux anciennes halles, situées sur la place du Général Warabiot, elles ont été réduites de moitié, comparé leurs vraies dimensions, elles abritaient, à l'étage, l'auditoire d'où était rendue la basse et la haute justice. Parmi les autres curiosités patrimoniales, il est à noter la présence d'un autel révolutionnaire, un lieu de fête, de cérémonie et de culte pendant la période de la révolution française. Un char Sherman, de la 2e DB, rappelle aux visiteurs que la commune était au cœur des combats de la libération.

Bagnole-de-l'Orne, la station du bien être

Située au milieu d'un espace boisé de 7.000 ha, dans la forêt d'Andaine, c'est la seule station thermale de l'ouest de la France qui était déjà  connu dans l'Antiquité, pour la vertu de ses eaux. Elles seront remises au goût du jour, dès le 19e siècle, avec la mode grandissante du thermalisme très apprécié par la bourgeoisie parisienne. Aujourd'hui encore, la qualité de ses soins est prodiguée pour l'amélioration de la circulation veineuse et le traitement des rhumatismes, le centre proposent également des cures de bien-être et de remise en forme dans son espace Cerny. C'est une station thermale moderne ayant conservé son quartier "belle époque" et qui apporte, aux visiteurs, toute une panoplie d'activités liées à son environnement. Bagnoles-de-l'Orne, c'est aussi le charme d'un village avec une architecture Belle Époque et Art Déco où les détails architecturaux, lui apportent un cachet indéniable. Des divertissements et festivals sont souvent organisés en été, citons entre-autres, "les Vendredis de l'Été", un festival d'arts de rue, "les Clés de Bagnoles", un festival musical, le spectacle pyrotechnique et mélodique du 15 août, "le festival Automne Gourmand" qui met en valeur des spécialités culinaires régionales. Découvrez aussi l'arboretum du parc de l'Hôtel de ville dans le château Goupil.

Flers, une ville renaissante

Flers est une cité qui affirme plus que jamais sa place comme second pôle d'attraction du département, c'est une ville dont le patrimoine historique a grandement souffert lors du conflit de la seconde guerre. Elle a su néanmoins préserver des traces de son riche passé industriel, qui bénéficie d'une architecture assez intéressante. Monument historique incontournable, bordé par 2 étangs, le château de Flers, date du 16e et 18e siècle, il est situé au cœur d'un parc arboré de 7 ha, entouré de profondes douves. Il abrite les collections du musée, avec un important fonds Beaux-Arts, ainsi qu'un fonds Arts Décoratifs et autres collections sur l'histoire locale qui évoquent l'activité textile (métiers à tisser), au 19e et la vie normande au 18e siècle. La ville conjugue le dynamisme culturel et le dynamisme économique s'est, sans doute là, le principal atout de cette ville martyre qui a beaucoup souffert des bombardements en 1944 et qui a su se reconstruire, se moderniser, tout en conservant un beau patrimoine architectural. Les bâtiments intéressants sont incontestablement l'église Saint-Germain, un style néo-gothique inspiré de Notre-Dame de Paris, l'église Saint-Jean, construite de 1858 à 1865, le marché couvert, inauguré en 1883, Un cardiotaphe, une urne en plomb contenant un cœur découvert en 2014.

Bellême, au cœur du Perche

Ancienne capitale du Compté du Perche, jusqu'au 16e siècle, elle était autrefois traversée par le chemin Royal qui conduisait de Paris en Bretagne. La ville a été édifiée sur un éperon rocheux, à proximité d'une belle forêt, dans le Parc Naturel Régional du Perche, une commune pleine de charme qui a conservé de nombreux vestiges de son passé, dont le porche de sa forteresse du 15e siècle. Même si certains historiens lui donnent une origine gauloise, l'histoire de la cité débute réellement au milieu du 10e siècle. L'intérêt de Bellême, c'est son emplacement géographique typique, nichée sur une colline artificielle et elle surplombe le Perche, ensuite, c'est son riche passé qui fait d'elle un haut lieu de curiosité. La forêt est, par contre, un endroit très fréquenté par les promeneurs et par les amateurs de cueillette aux champignons. Majoritairement arborée de chênes et de hêtres, son climat très humide, offre un endroit propice à la prolifération des champignons en automne. Dans cet endroit paisible, empreint de comptes et de légendes, passez par la fontaine guérisseuse de Herse, sur la pierre, gravé en latin, on peut lire "Dédié aux dieux infernaux, à Vénus, Mars et Mercure", mais en français le panneau "eau non potable", vous déconseille vivement d'expérimenter ce divin breuvage.

L'Aigle, en pays d'Ouche

Une commune située au cœur d'une nature riche, dans la région naturelle du pays d'Ouche, qui suit la vallée de la Risle et présente un paysage de bocages, de champs, avec des étangs et des forêts, qui lui donnent un côté un peu mystique. Cher à la Comtesse de Ségur, le cadre du pays d'Ouche a été une grande source d'inspiration pour nombre de ses romans qu'elle a écrit, au château des Nouettes. Côté historique, la ville s'est développée à partir du moyen-âge, au sein du duché de Normandie, un des points névralgiques de la frontière entre royaumes de France et d'Angleterre. C'est dans cette région que la manufacture Bohin, plus que centenaire, est la dernière usine en Europe à fabriquer épingles et aiguilles à coudre. En dépit de son histoire agitée, la ville a conservé une bonne partie de son patrimoine. Parmi les incontournables, le château du 17e qui abrite l'hôtel de ville, l'ancien relais de poste et la demeure Colombel, on peut citer également l'église Saint-Martin, avec la tour de l'Horloge et l'abside du 11e et la chapelle du Rosaire du 15e, des agrandissements 16e et une voûte ajoutée 19e. Autre patrimoine digne d'intérêt, l'ancienne chapelle funéraire de l'église Saint-Jean du 15e, l'église Saint-Barthélémy, du 12e siècle et les ruines à ciel ouvert de l'abbaye à Saint Evroult Notre Dame du Bois

La Ferté-Macé, l'écrin de verdure

La ville trouve son origine à  l'époque féodale, son emplacement géographique en fait une étape incontournable pour se détendre, flâner ou comme base de randonnée. Envie de nature ? Profitez d'une journée de balade dans la Forêt des Andaine, ou dans les parcs et jardins fleuris de la ville. À la recherche de visites culturelles ? Avec pourtant une histoire riche concernant son passé médiéval, la ville n'a pour seul témoin de cette époque, que le clocher de son église romane du 12e siècle, jouxtant l'église Notre Dame construite au 19e siècle, dont les clochers s'élancent à 60 m. L'Hôtel de ville de 1900 est aussi intéressant, tout comme le manoir de la Pigeonnière. Côté tourisme, la Ferté-Macé semble avoir tout misé sur le potentiel que lui apporte la nature environnante. Incontournable pour faire une petite pause-détente en famille, en couple ou entre amis, la municipalité vous promet de délicieux moments autour de sa base de loisirs, sports nautiques, plage aménagée, les berges entretenues sur la périphérie de son joli plan d'eau, pour profiter d'un environnement sain dans un cadre naturel exceptionnel. Parce que, bien souvent, les vacances sont, aussi, l'occasion rêvée pour s'initier et prendre quelques leçons sur des activités avant de s'essayer sur les flots marins.

Mortagne-au-Perche, la favorite

À flanc de collines, peinte de sables ocres, jaunes ou roses, de pierres calcaires et de lumières, c'est le lieu de villégiature favori des Comtes du Perche et de leurs épouses. Le village de Mortagne-au-Perche est situé au cœur de l'Orne, au milieu des collines et des plaines du Perche, vous y apprécierez son harmonie paisible et très authentique qui y règne. La jolie petite cité qui possède un patrimoine historique, culturel et naturel, assez remarquable, tout en cheminant le long des remparts de cette ancienne ville close, pour aller y découvrir, au détour de ses venelles (de petites ruelles pavées), de belles demeures, des hôtels particuliers, des jardinets clos. Elle cache aussi quelques beaux vestiges comme la porte Saint-Denis, la crypte Saint-André. Autre point intéressant, le cloître et la chapelle Saint-François, construits au 15e siècle, par Marguerite de Lorraine, épouse de René de Valois, duc d'Alençon et comte du Perche. Hors des murs de la ville, les lavoirs, les maisons d'artisans, de tanneurs et de tisserands racontent la vie quotidienne des habitants. Capitale du boudin noir, elle vous attend pour 3 jours de festivités gastronomiques, un événement majeur qui accueille chaque année environ 18.000 visiteurs. Au programme, le concours international du meilleur boudin noir, démonstration culinaire et dégustation de boudin grillé.

La Perrière, le village millénaire

Le village bâti sur une corne rocheuse, classé site naturel, domine très largement la campagne percheronne, sa position stratégique naturelle de cet éperon, renforcée par la présence d'un étang d'un côté et d'un fossé de l'autre, offrait toutes les conditions favorables à l'installation d'un habitat précoce. Les fouilles qui ont été menées à la fin du 19e siècle, ont mis à jour des vestiges d'une cité gauloise de la tribu des Aulerques Cénomans, l'un des peuples de la Gaule Celtique. Le village de La Perrière tire son nom du latin qui signifie "Carrière de pierre", on y exploitait la pierre de roussard, du grès ferrugineux, appelés communément le grison, les blocs ont été utilisés pour la construction de la plupart des maisons, soit en soubassement, pour sa grande résistance mécanique, soit en appareillage, alterné avec du calcaire. Par la suite, grâce à la proximité de la forêt de Bellême, durant de longues années, l'activité du village, c'est tourné vers les différents métiers liés à l'exploitation du bois. Au 19e siècle, elle était un centre de broderie important, avec la technique du filet perlé, qui a employé jusqu'à 2.000 personnes. Les incontournables du village sont en premier, le château de Monthimer du 16e, le logis de l'évêque, les cadrans solaires et les rideaux en dentelle perlée, aux fenêtres des vielles demeures, aux façades colorées.

Saint Fraimbault, la disputé

La particularité du village, c'est de faire partie à la fois des provinces historiques du Maine et de la Normandie, une commune mixte située pour moitié dans l'Orne et pour moitié en Mayenne après la révolution, finalement, elle a fini par être entièrement rattachée à l'Orne en 1831. Ce qui le rend intéressant aujourd'hui, c'est son engouement pour maintenir la plus haute distinction des villages fleuris. Régulièrement primé depuis 1965, début de son fleurissement, Saint-Fraimbault est un modèle du genre, reconnu au niveau national et international.  Pour parfaire sa réputation, il organise une manifestation originale, les Drôles de Jardins (de mai à octobre), 12 parcelles sont mises à disposition des candidats qui rivalisent d'imagination autour d'un thème imposé. En été, le 15 août, le village remonte le temps., avec une autre manifestation à succès, "Les Flories d'Antan" qui célèbre les traditions d'antan avec démonstration de vieux métiers, défilé de voitures de collection, festival de musique mécanique et costumes d'époque. Une mise en valeur des savoir-faire oubliés, bal populaire,  jeux et animations en tous genres. Ce jour-là, au pays du poiré, les produits du terroir sont bien entendu mis à l'honneur pour des milliers de visiteurs et tout le village est un secteur piétonnier.

Le Sap, l'architecture du pays d'Auge

Son histoire, depuis l'an mille, est liée à la forêt, toute proche, et à la présence de résineux (Sappus, Sappum, le Sap), certainement aussi pour alimenter des fours d'une activité sidérurgique. Le village s'est développé à la fin du 11e siècle autour de l'imposant Fort Montpellier, dont d'importants vestiges subsistent encore. De plus, non touché lors des bombardements de la libération, le Sap a donc conservé, dans l'intégralité, ses habitations, depuis celles datant du moyen-âge, jusqu'à celles du 19e siècle. Lors de votre visite,, vous retrouvez, dans le village, toute l'architecture d'une région en un seul endroit, chose assez rare. De plus, la commune pérennise la tradition vivante du cidre, qu'elle met en exergue à travers "l'écomusée de la pomme au calvados". Le centre-ville est un immanquable avec sa halle au grain du 19e siècle, en briques, autrefois, elle était appelée "la halle de grande coutume", elle s'harmonise parfaitement avec les rues et ruelles bordées de maisons, soit, à colombages, à pans de bois, des bâtisses en pierre ou briques. Le site du "Grand Jardin" une ancienne ferme caractéristique du Pays d'Ouche, transformée en centre culturel, accueille l'espace muséographique autour de la pomme et du cidre, la médiathèque, un restaurant, un gîte et le jardin avec un verger conservatoire. 

Saint-Céneri-le-Gérei, le refuge d'artiste

Située aux confins de l'Orne, de la Sarthe et de la Mayenne, la commune de Saint-Céneri-le-Gérei, perchée sur une roche, possède 2 faubourgs en bordure de la Sarthe, l'un à l'est surplombé par le piton rocheux, l'autre à l'ouest s'étendant en terrasse vers la rivière Sarthon. Au 19e siècle, Auguste Poulet-Malassis, éditeur de Baudelaire, a l'idée de créer une résidence d'artistes, elle a séduit nombre d'entre eux, comme, Gustave Courbet, Mary Renard, Paul Saïn, plus tard "l'école de St Céneri" verra passer d'autres artistes tels que Bernard Buffet. Cet engouement, pour le site, perdure toujours aujourd'hui et attire un grand nombre de peintres contemporains. Il est vrai que ce village, au cœur des Alpes Mancelles, est très pittoresque, avec son pont qui enjambant le cours d'eau, de jolies demeures, une église romane avec de splendides fresques, la chapelle gothique du Petit Saint-Céneri, le tout dans un cadre verdoyant. C'est comme un village de légendes où règne une harmonie esthétique inspirant les artistes d'hier et d'aujourd'hui, emprunt de douceur romantique. Au centre du village, l'Auberge des Peintres et l'Auberge des sœurs Moisy témoignent de l'héritage artistique des lieux.

Longny-au-Perche, baronnie du Perche

Situé au cœur du Perche, près de la forêt de Réno-Valdieu, c'est une ancienne baronnie qui a été érigé dès la 11e siècle et a assis sa prospérité avec l'industrie du fer et les échanges commerciaux dû à cette activité. La cité en garde la mémoire, elle présente un bâti homogène, de grande qualité et typiquement percheron. Le village est traversé par "La Jambée" et ses affluents qui parcourent la commune, avec une jolie cascade de grande hauteur, rue du château. Plus loin, elles alimentent la roue d'un beau moulin ancien et de vieux lavoirs parsème son parcours avec de petits ponts reliés aux maisons enjambent la rivière. La petite cité est dominée par les flèches de ses églises, celle de Saint Martin, construite au 15e siècle, avec son clocher du 16e siècle  et sa belle chapelle renaissance et Notre Dame de Pitié, du 16e siècle, patronne des percherons. Le château jumeau est une belle demeure du 19e siècle, avec un parc aménagé en un agréable jardin public, qui abrite une glacière destinée à stocker la glace des étangs de la région et la neige. Vous pourrez aussi observer des orchidées sauvages ou des mantes religieuses à l'espace naturel sensible du Coteau de la Bandonnière, le long du sentier qui s'étire sur 1,5 km. Haut lieu de la gastronomie, le village organise des concours de tripes et terrines.

Sées, la cité épiscopale

La ville doit son nom au peuple gaulois des Sagii, qui ont fondé leur cité aux portes de la forêt d'Ecouves, près des plaines à blé et des sources de l'Orne. Place-forte romaine, puis cité épiscopale dès le 4e siècle, elle est très touchée par les invasions vikings, elle devra se reconstruire au 10e siècle. Traversée par l'Orne qui prend sa source dans le village voisin d'Aunou-sur-Orne, elle s'est construite autour de 3 Bourgs, celui de bourg l'Évêque, sa cathédrale et le Palais d'Argentré, siège épiscopal, celui de Bourg Le Comte et le château à motte féodale du Comte d'Alençon et de l'Abbaye Saint Martin de Bourg l'Abbé, qui ont été réunis qu'au 18e siècle. Cité épiscopale de première importance, Sées conserve un patrimoine religieux assez exceptionnel, sa cathédrale du 13e, restaurée au 19e, la basilique de l'immaculée conception du 19e, les vestiges de l'église Saint Pierre du 11e, les vestiges de l'église Notre-Dame du Vivier, d'une église romane du 11e, le Palais d'Argentré du 19e, l'ancienne Abbaye Saint-Martin du 12e, la Chapelle canoniale, l'église Saint-Joseph des Champs et également la motte féodale et la halle du 18e. Plusieurs tournages de grands films ont utilisé le décor de la ville, "Jeanne d'Arc" de Luc Besson, "Madame de Bovary" de Sophie Barthes, "Sade" de Benoit Jacquot, Saint Cyr" de Patricia Mazuy.

18 circuits autotours touristiques dans l'Orne

Découverte les charmes de la campagne de l'Orne sur les petites routes régionales qui vous invitent à musarder et à vivre la découverte de la région à votre rythme. Une expérience personnelle au cœur de ce département qui a su préserver ses paysages et son patrimoine architectural. Que ce soit, les douces collines du Perche, le pays d'Auge ou le pays d'Ouche, en passant par la Suisse Normande, tous ces paysages inspirent la quiétude. Nous vous présentons 18 itinéraires sur différents thèmes, avec des distances comprises entre 25 et 120 km, accompagné d'un lien et les détails du circuit. Proposé par l'office du tourisme de l'Orne, toutes les routes sont balisées pour chacun des circuits.

01 -  La famille Martin
(97 km)

Un circuit pour approcher au plus près des grandes étapes de la vie de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de ses parents, une famille au destin exceptionnel. Un circuit depuis Alençon pour rejoindre Lisieux en passant par la ville de Sées, 3 grandes étapes, sur des lieux, qui sont les plus importantes de la vie de Thérèse Martin. Sa renommée et sa dévotion se sont répandues, rapidement, à travers le monde entier, surtout après la publication de ses écrits autobiographiques, sous le titre "Histoire d'une âme".

02 - Les méandres de l'Orne
(25 km)

Véritable porte d'entrée de la Suisse-Normande, le circuit des méandres de l'Orne, vous fera découvrir un espace naturel sensible de l'Orne qui offre des paysages spectaculaires où se succède un patrimoine naturel et historique remarquable. En chemin, vous découvrirez le château de Mesnil-Glaise, perché au bord d'un précipice et au pied de l'Orne, le camp du haut du château, la carrière de la Courbe, menhir de la Pierre Tournoire, la motte castrale, église Saint Martin et Notre Dame de la Pitié, au bord de l'Orne.

03 - La suisse Normande
(120 km)

Sites pittoresques, paysages au relief accidenté et verdoyant, gorges sinueuses sculptées par l'Orne et ses mystérieux petits affluents, donnent à cette partie de la région un petit air de Suisse. Rien que son nom est une invitation au voyage dans ses vallées encaissées aux eaux vives, à travers les escarpements rocheux ou les landes rases. Le chemin vous fera découvrir une douzaine de lieux ou points de vue  qui vous émerveilleront comme sur les gorges boisées du Rouvre ou la roche d'Oëtre.

04 - La route du poiré
(83 km)

Cet itinéraire vous fera sillonner les bocages plantés de haies vives et de vergers de poiriers à haute-tige, c'est le royaume du Poiré, une boisson capiteuse qui rappelle, un peu, certains vins blancs de l'Anjou. Privilégiez le printemps pour cette visite et plus particulièrement en avril, là où le poirier est en floraison, le moment sera des plus inoubliable. En chemin, vous découvrirez la cité médiévale de Domfront, ensuite, les communes de Torchamps et Saint Fraimbault le village aux 100.000 fleurs.

05 - Route des pommiers
(44 km)

Un peu à l'image de la route du poiré, vous passerez de producteur en producteur, pour vous initier à leur savoir-faire et apprendre à découvrir la diversité de leurs produits et la subtilité de chaque boisson. En passant, vous découvrirez les vergers du pays d'Auge, le prieuré Saint-Michel, du 12e et 13e siècle et ses jardins, le manoir de Cauvigny et même le musée de Camembert si le cœur vous en dit. Le circuit passe par Vimoutiers, Crouttes, Le Renouard et Les Champeaux.

06 - Route des Forges
(34 km)

Un circuit qui passe à travers le bocage normand, bordés par les haies, les prés et les vergers, à la découverte d'un  autre patrimoine caractéristique de Normandie. Le circuit de la route des forges et des mines de fer vous fera découvrir une activité qui a fait vivre toute une région et découvrir des villages typiques, marqués par ce passé florissant. Sur le chemin, vous découvrirez les fours de la Butte Rouge à Dompierre, les forges de Varenne, la Minière de La Ferrière, les fours et la mine de Saint Clair de Halouze, etc.

07 - Vallées de la Risle à l'Iton
(110 km)

Faites le plein d'oxygène sur un territoire façonné par les rivières, partez à la découverte d'un patrimoine industriel remarquable, sur les pas d'illustres personnages. Au départ de L'Aigle, vous irez voir la dernière manufacture d'aiguille d'Europe, admirer Chandai et le château de Saint-Michel Thubeuf. Il y aura aussi la commune atypique de Saint Ouen sur Iton, l'hippodrome Jean Gabin à Moulin la Marche, le Musée de la comtesse de Ségur et de la Grosse Forge à Aube et les ruines de l'Abbaye Notre Dame du bois à Saint Évroult.

08 - La Dame aux Camélias
(47 km)

Sur les pas d'Alphonsine Plessis, célèbre courtisane, appelée la Dame aux Camélias, née à Nonant-le-Pin en 1824, à l'âge de 14 ans, sans culture, orpheline et miséreuse, elle décide de quitter sa Normandie natale. À peine 4 ans plus tard, elle est devenue la femme la plus élégante du tout Paris. Une jeune fille au destin fulgurant et aux amours célèbres, qui recevait, dans son salon, les hommes, parmi les plus influents de son époque. Atteinte de tuberculose, elle disparait en pleine jeunesse, à l'âge de 23 ans. 

09 - Les châteaux de l'Orne
(53 km)

Du "versaille du cheval", le prestigieux Haras national du Pin, réputée mondialement pour la qualité de ses élevages de chevaux de courses, partez à la découverte de quelques uns des plus beaux châteaux de l'Orne. Depuis le superbe château du Bourg St Léonard dans la commune de Gouffern en Auge, celui de Mortrée, en passant par Médavy et Saint-Christophe-le-Jajolet dans la commune de Boischampré, vous découvrirez, sur le circuit, un riche passé historique que préserve le département de l'Orne.

10 - Les manoirs du Perche
(87 km)

Orgueil de la région, les manoirs sont parmi les plus beaux fleurons de cette région, ces demeures seigneuriales côtoient un habitat rural de qualité. Toutes ces bâtisses, aux pierres blanches ou brunes ou enduites aux tons chauds, avec leurs tuiles rousses, donnent beaucoup de charme à la campagne percheronne. Après la Guerre de cent ans, la renaissance voit se développer la richesse agricole du Perche et l'édification de manoirs. Le nombreux parcours vous invite à en découvrir une vingtaine d'entre eux.

11 - Abbayes du Perche
(82 km)

Un circuit qui tisse le lien entre les immenses étendues boisées du Perche et l'activité des moines défricheurs qui y ont construit leur monastères dans ce lieu propice à la prière et à la solitude. Aujourd'hui, la sylviculture percheronne raisonnée, est le fruit d'une longue tradition forestière qui constitue un cadre de loisirs exceptionnel. En chemin, quelques beaux éléments comme à Mortagne au Perche, à Notre Dame de la Trappe, avec l'abbaye de la Grande-Trappe ou Notre Dame de Montligeon à Soligny la Trappe.

12 - Étangs du Perche
(82 km)

Ce circuit est jalonné d'étangs, sites privilégiés pour l'observation des oiseaux d'eau, le Haut Perche forestier offre également un grand nombre de châteaux d'époques diverses à découvrir, en plus du charme mystérieux qui se dégage de ces espaces naturels. Passez par Longy-les-Villages voir son Hôtel de Ville ou l'église Saint-Martin et la chapelle Notre Dame de Pitié. Visitez Malétable, pour voir l'église Notre-Dame de la Salette  et son clocher couronné d'une tour lanterne avec une fresque sculptée de l'apparition de la Vierge.

13 - Les panoramas du Perche
(106 km)

Autours d'un massif forestier réputé, 2 boucles, dans un paysage au relief tourmenté, dans les confins méridionaux de la région du Perche, avec des buttes couronnées de petits villages percherons, de très belles vues sur des sites et presque toujours, empreints d'histoires ou de légendes. Une très belle composition paysagère mouvante, où se révèle toute l'originalité d'une province attachante. À Bellême, en octobre, c'est les MycologiadesSaint Martin du vieux Bellême, Eperrais avec l'étang de la Herse et sa fontaine, Pervenchères, La Perrière et le manoir de Soisay.

14 - Moulins du Perche
(62 km)

Le circuit qui suit le tracé de 3 vallées pittoresques du perches, le long de l'Huisne, la Commeauche et la Corbionne, ses 2 affluents. l'itinéraire vous guidera vers d'anciens moulins dont les pales des roues, faisaient naguère scintiller l'eau des biefs. En chemin vous découvrirez aussi à Rémalard en Perche les Jardins de la Petite Rochelle, l'arboretum de Boiscorde, la motte Castrale du Chatellier, l'église Saint Germain d'Auxerre, à Condeau le château et moulin de Villeray et le moulin de Dorceau.

15 - La dernière bataille
 (30 km)

Le 19 et 21 août 1944, après 72 jours de combats, les Alliés encerclent les armées allemandes dans la vallée de la Dives, le circuit vous fera passer à travers la célèbre poche de Falaise-Chambois, l'épilogue des derniers combats de la Bataille de Normandie. Un itinéraire très bien fléché avec de nombreux panneaux informatifs, qui passe par le Mémorial de Montormel, qu'il faut visiter pour mieux cerner les évènements, Chambois, Saint-Lambert-sur-Dives et le couloir de la mort, Coudehard, Auby-en-Exmes et Tournai-sur-Dives.

16 - Au pays de Lancelot 
(121 km)

Plongez au cœur des romans de la Table Ronde et des exploits fabuleux de Lancelot du Lac, un circuit qui vous emmènera au pays de fées, d'ermites et de chevaliers, sur les lieux de la légende d'Arthur, un environnement d'une grande beauté. Depuis Bagnoles de l'Orne, au cœur de la forêt des Andaines, en passant par l'ermitage de Saint Ortaire, puis par l'abbaye de Lonlay, la cité médiévale de Domfront, mais également par l'ancien refuge des derniers sorciers de Céaucé et la stèle de lancelot du Lac à Saint Fraimbault de Lassay.

17 - Circuit des vielles pierres
(36 km)

Découvrez le charme du bâti traditionnel du Pays d'Auge, qui mêle les constructions à colombage et en brique en franchissant les plateaux et vallées du département de l'Orne. En passant par Le Sap, faites un arrêt au site du Grand Jardin et son écomusée "de la Pomme au Calvados", découvrir l'église de Saint-Aubin-de-Bonneval, le village d'Avernes-Saint-Gourgon, celui de Canapville et d'Orville, oubliez vos montres, le temps est venu de s'évader dans un autre monde.

18 - Circuit du Camembert
(41 km)

Au pays du seigneur des fromages, sur les pas de Marie Harel, la créatrice du fameux fromage qui a traversé les frontières du monde entier, jusqu'au dernier fabricant de camembert. Un itinéraire quelque peu gastronomique avec en supplément la découverte, au fil de votre visite, du charme et du bâti traditionnel en Pays d'Auge. Deux étapes importantes dans le village de Camembert, le musée "La Maison du Camembert", La Fromagerie Durand, Le Manoir de Beaumoncel où Marie Harel fabriqua ses premiers camemberts et Vimoutiers.

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